"Arr rrh ! On se raconte des histoires affligeantes et ça donne …

… des, des blogues navrants comme le mien - c'est un "foutoir" innommable ! ...", me disait un ami qui rentrait dans son ermitage de Setubal, à pied, bien sûr. "Enfin contempler la mer du haut de ma grotte en surplomb, être seul avec l'univers, dans mes sandales thermoformées, rouges. Oublier ces femmes masquées, planquées dans leurs vêtements rigides et affublées d'un plumet ridicule ... Enfin cesser de râler après internet qui marche une fois sur trois, sans complexe." Une petite voix malingre s'élève dans la foule : "pourtant l'hiver sera rude cette année et le pays basque est difficile à franchir. Méfie-toi là-bas des mammouths et des aurochs en retraite qui errent toujours à la lisière des forêts et qui tentent toujours de revenir pour s'imposer dans la fourmilière européenne ... - Madame, madame, s'il vous plaît ! vous allez encore me parler de l'agité permanent qui énerve tout le monde ... il sera en retraite aussi en 2009 et nous lui avons trouvé un lit à baldaquin dans la Principauté d'Andorra la Vieille. Donc, revenons à nos moutons ou à nos fourmis si vous voulez bien." Notre ermite saturé n'attendit pas la suite et prit vite fait bien fait le premier avion pour Lisbonne et un autobus pour Setubal. La fuite raisonnée est-elle parfois grande sagesse ? Illusion, illusion ... Pour LIRE les albums d'images - cliquez - et là on ne cause pas dans tous les sens.