Nous croyons que tous mangent à leur faim / Muriel Verstichel / Poésie 435

Bonsoir,
 
P'tit vers à boire «Tu seras l’ami du silence. Pense à aller le voir de temps en temps. Il est assis sur un banc vide.» ( David Dumortier ).

Pour ce soir, un poème de Muriel Verstichel, extrait de son recueil « Litanies du verbe suivi de Au commencement était l’abandon » aux Editions éditinter.
 
 
Nous croyons que tous mangent à leur faim
que leurs soifs s’étanchent
que leurs plaies cicatrisent
et pourtant quand nos yeux percent l’obscurité
nous distinguons leurs têtes aux orbites noyées
dans le lait de l’orgie qui caille avec le sang
 
Muriel Verstichel
 
Bonne soirée
Mich FIÉV.